Premières licences Cnam pour les formateurs d’Orange
Dix techniciens formateurs de la société Orange ont obtenu une licence du Cnam dans le cadre d’un partenariat engageant les deux entités autour d’une solution complète de certification.
Le jeudi 27 novembre, dix techniciens du groupe Orange ont reçu, dans le cadre d’un partenariat signé entre le groupe de téléphonie et le Cnam, une licence Animation et gestion de la formation des adultes, lors d’une cérémonie ouverte par Olivier Faron, administrateur général du Cnam, et Françoise Bayle, responsable du management des compétences et des parcours professionnels à la direction des ressources humaines d’Orange.
Reposant sur un travail d’analyse des compétences métiers et de construction d’un référentiel de savoir et savoir-faire, ainsi que sur un dispositif de validation des enseignements supérieurs (VES*), cette licence est le troisième volet d’une offre progressive de certification, élaboré par Even Loarer, professeur du Cnam et directeur du département Travail, orientation, formation (Tof) du Cnam, et les équipes de l’Inetop, en collaboration avec Orange. Les deux premiers volets sont un cursus de
professionnalisation et un certificat Expert-soutien-formateur (ESF). Les dix lauréats, tous formateurs au sein d’unités d’intervention d’Orange réparties sur toute la France, sont ainsi déjà titulaires du certificat ESF, dont l’obtention valide six des neuf unités d’enseignement (UE) que compte la licence. Les trois unités restantes bénéficient d’un aménagement spécifique des enseignements, répartis sur deux semaines à temps plein, et sont validées chacune par la rédaction d’un mémoire. Pour Olivier Faron, il s’agit là d’un modèle de formation «souple, flexible et réactif, preuve de la capacité d’adaptation du Cnam aux demandes des professionnels, et qui va dans le sens de la reconnaissance de compétences et de la professionnalisation de tous ceux qui contribuent à la formation en interne.»
À l’occasion de cette cérémonie, plusieurs responsables du groupe Orange, engagés dans ce projet conjoint, ont appelé les lauréats à se faire les ambassadeurs de cette formation auprès de leurs collègues formateurs. Laurent Benatar, directeur technique et du système d’information (DTSI), Brigitte Sabotier, directrice des ressources humaines de la DTSI, Patrick Squizzato, directeur du domaine Intervention et Ahmed Kabèche, directeur de l’École des métiers techniques d’Orange ont ainsi rappelé la nécessité grandissante d’accompagner les techniciens vers l’évolution des techniques, rapides et nombreuses dans ce secteur d’activité, qui pourrait faire de la professionnalisation des formateurs Orange un réel avantage stratégique. Ainsi, pour Pascal Perrin, chef de projet sur l’innovation et le développement des compétences au sein de l’École des métiers techniques, «les techniciens formateurs, présents géographiquement sur l’ensemble du territoire, sont un relais fort pour l’École qui, sans eux, ne pourrait pas faire grand-chose. Nous avons donc besoin de l’ensemble de ces formateurs, et le fait de proposer ces trois niveaux de certification leur permet de monter en compétence sur ce métier fabuleux.» Il poursuit : «À terme, notre objectif est de professionnaliser des formateurs dans l’ensemble des services de la DTSI, pour favoriser la transmission des compétences, objectif rendu possible par le Cnam qui a travaillé sur les outils d’intervention, qui peuvent être appliqués à d’autres services et directions.»
Parmi les dix lauréats, neuf formateurs et une formatrice qui, pour la plupart, étaient déjà diplômés, mais dans des métiers techniques. Ayant fait le choix d’exercer des fonctions de formateur, cette licence leur a permis d’approfondir leurs connaissances à la fois pratiques et théoriques de la formation professionnelle et de monter en compétences sur cette fonction. Au-delà des aspects liés à l’accompagnement de l’évolution des métiers, la solution élaborée par le Cnam et Orange est aussi un réel motif de satisfaction, tant pour les deux institutions à l’origine du projet que pour les lauréats. Lors de son allocution, l’un d’eux rappelait que « rentré tout en bas il y 25 ans, je suis monté petit à petit jusqu’à devenir formateur, et j’obtiens aujourd’hui une licence alors que je n’avais même pas le bac. C’est évidemment une grande fierté, et c’est aussi l’impression d’être un exemple pour les jeunes qui commencent en bas et voient que ce travail offre des opportunités. »
Reposant sur un travail d’analyse des compétences métiers et de construction d’un référentiel de savoir et savoir-faire, ainsi que sur un dispositif de validation des enseignements supérieurs (VES*), cette licence est le troisième volet d’une offre progressive de certification, élaboré par Even Loarer, professeur du Cnam et directeur du département Travail, orientation, formation (Tof) du Cnam, et les équipes de l’Inetop, en collaboration avec Orange. Les deux premiers volets sont un cursus de
professionnalisation et un certificat Expert-soutien-formateur (ESF). Les dix lauréats, tous formateurs au sein d’unités d’intervention d’Orange réparties sur toute la France, sont ainsi déjà titulaires du certificat ESF, dont l’obtention valide six des neuf unités d’enseignement (UE) que compte la licence. Les trois unités restantes bénéficient d’un aménagement spécifique des enseignements, répartis sur deux semaines à temps plein, et sont validées chacune par la rédaction d’un mémoire. Pour Olivier Faron, il s’agit là d’un modèle de formation «souple, flexible et réactif, preuve de la capacité d’adaptation du Cnam aux demandes des professionnels, et qui va dans le sens de la reconnaissance de compétences et de la professionnalisation de tous ceux qui contribuent à la formation en interne.»À l’occasion de cette cérémonie, plusieurs responsables du groupe Orange, engagés dans ce projet conjoint, ont appelé les lauréats à se faire les ambassadeurs de cette formation auprès de leurs collègues formateurs. Laurent Benatar, directeur technique et du système d’information (DTSI), Brigitte Sabotier, directrice des ressources humaines de la DTSI, Patrick Squizzato, directeur du domaine Intervention et Ahmed Kabèche, directeur de l’École des métiers techniques d’Orange ont ainsi rappelé la nécessité grandissante d’accompagner les techniciens vers l’évolution des techniques, rapides et nombreuses dans ce secteur d’activité, qui pourrait faire de la professionnalisation des formateurs Orange un réel avantage stratégique. Ainsi, pour Pascal Perrin, chef de projet sur l’innovation et le développement des compétences au sein de l’École des métiers techniques, «les techniciens formateurs, présents géographiquement sur l’ensemble du territoire, sont un relais fort pour l’École qui, sans eux, ne pourrait pas faire grand-chose. Nous avons donc besoin de l’ensemble de ces formateurs, et le fait de proposer ces trois niveaux de certification leur permet de monter en compétence sur ce métier fabuleux.» Il poursuit : «À terme, notre objectif est de professionnaliser des formateurs dans l’ensemble des services de la DTSI, pour favoriser la transmission des compétences, objectif rendu possible par le Cnam qui a travaillé sur les outils d’intervention, qui peuvent être appliqués à d’autres services et directions.»
Parmi les dix lauréats, neuf formateurs et une formatrice qui, pour la plupart, étaient déjà diplômés, mais dans des métiers techniques. Ayant fait le choix d’exercer des fonctions de formateur, cette licence leur a permis d’approfondir leurs connaissances à la fois pratiques et théoriques de la formation professionnelle et de monter en compétences sur cette fonction. Au-delà des aspects liés à l’accompagnement de l’évolution des métiers, la solution élaborée par le Cnam et Orange est aussi un réel motif de satisfaction, tant pour les deux institutions à l’origine du projet que pour les lauréats. Lors de son allocution, l’un d’eux rappelait que « rentré tout en bas il y 25 ans, je suis monté petit à petit jusqu’à devenir formateur, et j’obtiens aujourd’hui une licence alors que je n’avais même pas le bac. C’est évidemment une grande fierté, et c’est aussi l’impression d’être un exemple pour les jeunes qui commencent en bas et voient que ce travail offre des opportunités. »